Les Bronzés 3

Les Bronzés 3

⚠️ You are reading a post that has been archived. This means the content:
  • could be very old (up to 15 years!)
  • could not be accurate anymore
  • could not represent the views of the author anymore
  • could be in le French

Incontestable fan des Bronzés 1 et 2, avec probablement plus de 475 visionnages de chacun des deux, je suis allé voir hier soir le 3. Alors? Hein? C’est comment dit?

Image

Tout d’abord, commençons par le résumé de la série.

En 1978, Popeye, Gigi, Jérôme, Bernard, Nathalie et Jean-Claude faisaient connaissance en Côte d’Ivoire dans un club de vacances. Amours, coquillages et crustacés.
Un an plus tard, retrouvailles du groupe d’amis à Val d’Isère. Tire-fesses, fartage et pistes verglacées. Après le Club Med et le ski, ils n’ont cessé de se voir, de se perdre de vue, de se retrouver, de se reperdre, de se revoir pour des semaines de vacances volées à une vie civile assommante. Depuis quelques années, ils se retrouvent chaque été, pour une semaine, au Prunus Resort, hôtel de luxe et de bord de mer, dont Popeye s’occupe plus ou moins bien en tant que gérant, et qui appartient à sa femme, Graziella Lespinasse, héritière d’une des plus grosses fortunes italiennes.

Et ensuite, la critique (ne lisez pas si vous n’avez pas vu le film!)
Tout d’abord, j’étais bien évidemment hyper motivé de voir le film car c’est la suite de la série, mais également parce que j’ai lu un bon paquet de critiques positives comme négatives. Il faut également préciser que, avec 500’000 entrées en France le jour de la sortie, c’est une sacrée machine à cash ce film!

Pour faire vite, je dirais que j’ai tout de même bien ri, que j’ai bien apprécié la plupart du film et la grosse majorité des acteurs, mais que c’est trop “capilotracté” et que la dernière demi-heure ma franchement emmerdé.
Les personnages ont trop changé! Vous pensez retrouver Popeye? Vous trouverez du Thierry Lhermitte 100% pur jus, pas drôle. Vous aimez Jerôme? Laissez tomber, Christian Clavier a oublié son personnage à Val d’Isère et n’est plus hystérique pour un sou. Pourtant, on retrouve avec plaisir les Morin, les personnages interprêtés par Josiane Balasko et Gerard Jugnot sont en effet toujours aussi “parisiens BCBG wanna-be” (sympa le terme). Idem pour Jean-Claude Dusse, si le personnage a il est vrai changé, cela s’explique assez justement par le changement physique de Michel Blanc depuis 1979… Moins maigrelet, Dusse ne pouvait décemment plus être le même Dusse. Et sa reconversion en “Jessie” (J-C à l’américaine), sortant avec Gigi est tout bonnement géniale. A propos de Gigi, la taile de sa poitrine choque quand on s’y attend pas. Je ne voulais pas regarder de bande annonces ou de photos, je suis allé voir le film sans rien connaître de l’histoire et je dois dire que c’est plutôt rigolo de la voir débarquer.

Même si la manière de filmer est trop souvent “fatiguante” (je dois être mauvais cinéphile), quelques plans sont bien marrants. On pouvait parfois admirer un personnage en gros plan (Jugnot en train de parler avec son fils et le comptable) et une seconde personne du groupe en arrière plan, un peu floue et réalisant un geste qu’elle répète tout le temps (Balasko cuvant sa Vodka).

Quant aux aventures, elles sont pour la plupart bien trouvées. J’ai vraiment retrouvé là-dedans les histoires absurdes de anciens Bronzés, avec les coucheries qui se révèlent, les uns qui se disputent avec les autres (Lavanant joue définitivement trop bien la “bizarre”) ou encore les annonces incroyables, telle que le fils des Morin (par ailleurs, le vrai fils de Jugnot) qui annonce qu’il est gay. Même si je n’ai pas apprécié le personnage de Clavier, le voir arriver en voiture d’auto école et racontant ses problèmes dans la vie à un bagagiste… sourd, c’est tout de même bien marrant.

Déçu non. Mais moins convaincu que pour les précédents épisodes. Avec tout de même une mention spéciale pour Jugnot qui, je trouve, a le meilleur jeu dans cet épisode: “c’est nevreux, c’est nevreux!

Date de sortie : 01 Février 2006
Réalisé par: Patrice Leconte
Avec: Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Josiane Balasko
Genre : Comédie
Durée : 1h 37min.
Année de production : 2005

Leave a Reply